Il faudra en passer par le corps… Quelle drôle d’idée !

Aujourd’hui, ça accélère ! Le numérique donne un coup de pouce supersonique à toutes les techniques, je peux savoir ce qui se passe à l’immédiat de l’autre bout du monde, les informations nous over-dosent, plus de 4 millions d’emails envoyés par seconde, les consciences s’ouvrent… Le cerveau consomme beaucoup plus d’énergie aujourd’hui qu’auparavant (20% de notre énergie totale). Ce surplus de consommation, c’est ça de moins pour le reste du corps. 

Et quid du corps, justement ? Il n’arrive plus à s’adapter. Tout va trop vite, le cerveau travaille tant, qu’il n’écoute plus ce corps mis à mal : trop d’assise, d’écran, de sédentarité, de mal-bouffe, de pression… Et notre instinct du bon geste suffit-il pour répondre à ces situations ? Je ne pense pas, autrement, plus personne n’aurait mal au dos. 

“Combien de temps me faudra-t-il pour apprendre à rester agréablement 6 heures par jour derrière mon ordinateur ?” m’a demandé un jour un élève alors que son corps criait stop à travers tant  de souffrance !

 Il est temps de ralentir. 

Les pratiques que je propose, et d’autres (yoga, tao, qi gong, sophrologie, feldenkrais, bio-énergie, méditation, naturopathie, gymnastique sensorielle, relaxation, etc.) sont des invitations à mettre de la conscience sur le “comment nous fonctionnons” dans notre relation corps/esprit. Il s’agit de ralentir, écouter nos sensations, ré-apprendre à percevoir, expérimenter le corps, retrouver le mouvement de la vie, accueillir les émotions qui nous traversent, qui s’expriment à travers la matière, et ralentir encore, trouver un point d’appui dans notre corps pour pouvoir à nouveau s’élancer dans la vie avec plus de puissance et d’ancrage. 

JPol